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Être autrice hybride
By Svetlana Posted in Bric-à-brac on 11 juillet 2020 0 Comments 3 min read
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Si vous me suivez, vous commencez à comprendre que les expérimentations sont un peu mon principal moteur. Que ce soit au niveau de l’écriture ou des projets très divers et très variés que je bricole. Et avec cette tendance aux expérimentations, je me suis souvent posé des questions sur mon rapport à l’édition traditionnelle et à l’autoédition.

Déjà, j’ai commencé par l’édition tradi en publiant mon premier roman (Quatorze minutes) aux éditions Hélène Jacob. C’était en 2014. La même année, un autre de mes textes (Derrière le désert) a été retenu dans un AT et édité dans une anthologie d’une ME qui n’a tenu qu’un an. Donc a priori, j’étais bien lancée pour partir du côté de l’édition. Sauf que… eh bah, sauf que j’avais cette envie qui me démangeait de plus en plus de faire de l’autoédition. Pas pour des textes refusés par des ME (dans toute ma vie, j’ai dû envoyer cinq ou six trucs à des ME), mais dans une démarche initiale. Pourquoi ? Parce que j’avais des idées sur l’objet que je voulais produire et parce que j’avais envie de tester toutes les étapes de la création. C’est comme ça que dès le début 2015, j’ai passé Quand la mousse pousse en autoédition. Et à partir de là, j’ai enchainé.

Donc quoi, c’est une ode à l’autoédition ? Eh bien, pas vraiment. Certes, j’ai beaucoup de projets autoédités et très heureux de l’être. Mais j’ai aussi pas mal de textes qui sont passés dans des ME. Sauf qu’à chaque fois, il me fallait quelque chose de challengeant pour le tenter. Par exemple, avec Readiktion, c’était le format interactif qui m’a attirée : chaque chapitre devait avoir plusieurs fins et ça donnait une écriture en arborescence. Avec Short édition, c’était le format nouvelle très très courte qui a été une révélation ; depuis, je prends vraiment mon pied en les écrivant. Avec Rocambole, c’était les séries littéraires qui me faisaient de l’oeil ; c’est le format d’écriture avec lequel j’ai commencé en la lointaine année 2006, c’était une sorte de retour aux sources.

Quant à l’autoédition, j’ai aussi essayé, mais avec des choses différentes. Par exemple, pendant une année, j’avais un mini-site de publication bi-mensuelle de novellas gratuites qui a super bien marché. Quant aux romans, je pars en fait du principe que si l’édition ne m’apporte pas quelque chose de plus que l’AE, je pars plutôt sur l’AE. Parce qu’avec les années, j’ai acquis pas mal d’expérience et ça me plait toujours autant de construire des projets de A à Z. Ca permet aussi de faire des expériences, comme ce que je vais par exemple tenter avec le Ulule d’ici quelques mois ou le Tipeee qui ronronne depuis maintenant deux mois.

Du coup, tout ça fait que j’ai des oeufs dans tout-tout plein de paniers. Quand quelque chose me plait, je le tente. Si ça ne marche pas, ce n’est pas la fin du monde. Si ça marche, c’est cool.

Et là, à l’heure actuelle, je trouve ça passionnant. L’édition du moment est à construire et à déconstruire. Rien qu’avec les nouvelles technologies, notre manière de lire a changé du tout au tout. Et c’est chouette, tout reste à faire !

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