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Ya plus d'saisons
By Svetlana Posted in Écrivons ! on 11 août 2017 0 Comments 2 min read
Sans issue, volume 1 Previous Un p'tit bilan estival Next

J’en avais déjà parlé, je crois. Du fait que la météo jouait un rôle important dans mes (mini) descriptions, pour poser quelques ambiances, ce genre de choses. La météo, c’est cool. Mais pensons plus large. Pensons saisons.

(Pour cet article, je vais prendre en exemple Balles perdues, donc si vous en avez marre que je blablate de cette histoire, fermez les yeux tongue Mais le fait est que c’est mon histoire la plus développée, donc celle où il est le plus facile de constater le phénomène.)

Avant de commencer un tome, la première question que je me pose est : à quelle saison ça commence ? NE ME JUGEZ PAS. Parce qu’en plus des questions sur qui va mourir, qui va douiller et globalement ce qui va se passer, bah le temps de l’année est important. Prenons l’exemple du premier tome : il commence en automne et se déroule sur une dizaine de mois.

Dans la première partie, c’est l’automne. C’est aussi le retour dans les paysages de l’enfance, c’est les souvenirs d’un drame. C’est la tristesse, la mélancolie, la nostalgie.

L’hiver donne une autre ambiance. Plus violente quand on est perdu dans une tempête. On a froid, on n’arrive pas à se réchauffer. Et on est en plein retour à une réalité pas forcément joyeuse.

Le printemps apporte un peu d’espoir et tout plein de couleurs. On se réveille en même temps que la nature, on se dit que la réalité, on peut encore la changer, l’améliorer. C’est aussi le moment des décisions, des résolutions.

Et enfin, on arrive à l’été, on baisse un peu sa garde, on se laisse à rêver, à espérer qu’on est sur le bon chemin.

Ce n’est bien sûr qu’un exemple de l’utilisation des saisons que j’ai fait dans ce tome. Les suivants ont une dynamique un peu autre. Le tome 2 commence en hiver, le 3 en été, le 4 au printemps. Ouais, je les ai toutes faites :mrgreen:

Du coup, en définissant les saisons des différentes parties pour chaque personnage, l’histoire se construit de manière peut-être plus logique dans mon cas. La saison influence ce qu’ils vivent et ce qu’ils vivent trouve un écho dans la saison. Une action ne va pas avoir le même impact si elle se passe sous une pluie fine d’automne ou un orage de printemps. Et pourtant, c’est toujours de l’eau qui tombe du ciel lol

Et vous, vous utilisez ce genre de petits concepts pour raconter vos histoires ? Ou je suis le seul cas clinique ici ? mrgreen

Balles perdues écriture


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