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Comment j'ai écrit en 2020
By Svetlana Posted in Écrivons ! on 21 décembre 2020 0 Comments 5 min read
Des histoires interactives #01 Previous 2020, l'année bizarre Next

J’avais déjà fait un article dessus il y a quelques mois (CLIC), mais vu que je suis restée très fidèle à mon carnet cette année, je me suis dit que j’allais faire un bilan !

En mars dernier, au tout début du premier confinement, j’avais ressenti un énorme besoin de m’organiser un peu mieux. C’est là que j’avais décidé de retenter la méthode du Bullet Journal (foirée à maintes reprises avant pour cause de grosse maniaquerie lol ). J’étais partie avec une seule règle : ne pas me prendre la tête, tant au niveau de la forme que de la pression.

Pour la forme, je crois que ça se sent qu’on est grave décomplexées là tongue

(Je précise d’ailleurs que sur les photos, j’ai flouté tout ce qui concernait le perso ou mon boulot. Le but ici est de parler scribouille :p)

Evidemment, la première semaine, ça a été le plus difficile à tenir. Parce que je savais pas encore exactement comment organiser cette chose (pour ça que ça part littéralement dans TOUS les sens xD) ni le niveau de détail des tâches que je voulais mettre. Et après cette première semaine, le confinement et le chômage technique ont frappé et la scribouille est devenue mon activité principale. D’ailleurs, je crois que si ce confinement n’était pas tombé justement là, à ce moment précis, le journal aurait été abandonné après cette unique semaine.

Assez vite, j’ai changé de template semainier parce que ces colonnes étroites sur toute la hauteur de la page, ça me foutait de sérieuses angoisses lol

Et je me suis retrouvée bien plus heureuse avec cette organisation vu que je l’ai gardée jusqu’à fin novembre. Il y a juste le bloc tout en bas à droite qui a évolué l’été pour devenir une todo de la semaine vu que j’avais mis en pause les nouvelles hebdomadaires. Le gros avantage de cette organisation, c’était la place que j’avais pour chaque journée et la sensation de ne pas faire un truc trop fouillis comme avec la toute première semaine. Là, l’organisation était assez simple : je me calais un à deux textes à écrire en une journée, parfois un peu de Plume d’Argent à bricoler et une à deux fois par semaine, un article de blog à écrire.

Clairement, c’est cette organisation quotidienne qui m’a permis de ne pas crever pour organiser l’Ulule ou les divers projets qui se sont rajoutés à l’automne. Mais fin novembre, j’ai senti qu’il y avait quand même un truc qui ne me convenait pas dedans et c’était un truc de taille. Avec cette belle organisation, le weekend, c’était des jours travaillés comme les autres. Alors oui, je sais que quand on écrit, le weekend, c’est souvent le moment où on a le plus de temps. Sauf que je crois que j’étais vraiment au bout du rouleau et que j’avais besoin de pauses. De plus, le bloc de la todo de la semaine, il ne me servait plus vraiment et c’était une contrainte de le remplir.

C’est comme ça qu’on est passé à ça :

Donc bah, même principe qu’avant, avec quand même un gros changement. Out le samedi et dimanche et regroupement de tout ce petit monde en un weekend. J’ai pas eu le coeur à complètement dégager ces deux jours, parce que j’ai quand même du mal à décrocher. Mais de ne pas avoir de tâches à faire samedi ET dimanche, c’est fou à quel point ça m’a permis de souffler !

A côté de ça, j’ai aussi mis en place quelques petits trackers. Déjà, on a l’avancement des histoires :

(Oui, j’ai vaincu Octobre rouge cette année, je suis très fière :p)

Bon, ça reste bien sûr très basique. Je crois que c’est grâce à ça que j’arrive à ne pas décrocher du journal. Mais ça fait le boulot et finalement, c’est tout ce qu’on lui demande ! Ici, j’estime donc grossièrement la taille que je veux pour chaque histoire, en chapitres, et je noircis la case concernée quand le chapitre est écrit. Ce tracker n’est pas du tout là pour tout ce qui touche aux corrections ou aux récritures, c’est vraiment là pour avancer les premiers jets. Et ce truc est finalement assez utile pour avoir une vision très globale des bêtises qui sont en cours. Bon, j’en ai pas repris et terminé autant que j’aurais voulu cette année. Mais j’ai quand même eu une fin de saga à gérer, c’pas rien tongue

L’autre tracker que j’ai trouvé assez sympa, c’était l’écriture quotidienne pour chaque mois :

Là, c’est vraiment tout bête : une barre pour chaque jour écrit avec le nombre de mots. Ca permet de bien visualiser ce qu’on fait par mois, les moments où l’écriture n’est pas trop là, etc. Bon, j’ai juste un chouia décroché de ce récap en novembre-décembre. Mais j’ai bien prévu de le reprendre, ça encourage pas mal à avancer !

Bref, cet article devient bien trop long lol

Je sais que globalement, ça n’a l’air vraiment de rien, le passage à la planification sur un pauvre petit carnet. Et je suis la première étonnée de voir à quel point ça a changé mon approche de l’écriture cette année. Je sais que c’est grâce à ça que j’ai avancé en scribouille, que j’ai mené pas mal de projets à bien. Je sais pas, peut-être que j’étais à un moment où j’avais besoin de planifier lol En tout cas, je viens de passer 10 mois à bosser avec. Je crois qu’on peut dire que l’outil a fait ses preuves et qu’on peut continuer avec tongue

auto-édition bullet journal écriture


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