Vous connaissez peut-être la technique pomodoro. Pour ma part, je ne l’ai découverte qu’il y a quelques mois. Et si vous êtes aussi ignares que moi, cliquez donc sur le lien tongue
Son principe est assez simple : on se consacre à une tâche pendant 25 minutes (genre vraiment, on ne va pas zieuter l’ami facebook toutes les trois minutes), on souffle 5 minutes et on recommence jusqu’à ce que mort s’ensuive. Et comme j’étais en période de petit blocage scribouilleux, j’ai décidé de tenter. C’est comme ça que j’ai commencé par écrire 10 000 mots en 24 heures lol Eh oui, toujours dans la démesure.
Depuis, j’ai un peu adapté le truc à ma manière de fonctionner, j’ai établi des routines, bref je me suis bien amusée.
Ce que j’ai constaté, c’est que si je suis inspirée, j’écris un chapitre de 2000 mots en à peu près trois tomates (1h30). Si vraiment, ça rame, on passe sur quatre tomates (2h). Et au-delà, je considère que ça sert à rien de s’acharner et je remets la fin du chapitre au lendemain. Le coup des 10 000 mots, je le pratique surtout avec Sans issue où chaque histoire fait justement 10K, donc ça permet d’écrire une histoire assez rapidement et ne pas se laisser distraire. Bon, on ne va pas se mentir, 10K en 24 heures, c’est franchement rude puisque ça fait à peu près 8 heures de travail. C’est pour ça que je le pratique pas si souvent que ça, j’essaie de le faire toutes les trois-quatre semaines.
Bien sûr, l’écriture avec le timer ne laisse pas trop de temps pour la réflexion. Donc quand je pars sur de la scribouille, c’est que mon texte a déjà été pensé en amont et que je sais où il va. Alors, certes, on n’est jamais à l’abri d’autonomie des persos, mais les bases sont quand même là. Dans mon cas, ça implique aussi une écriture quotidienne (puisqu’en ce moment, je tente de faire un chapitre par jour (et une paupière commence à tressauter…)).
Du coup, est-ce que c’est positif ? Est-ce que le texte produit est lisible ? Dans mon cas, je dirais que oui. Bon, évidemment, on reste sur du premier jet. Mais j’aime bien justement que le premier jet soit rapide. Pour moi, passer quatre mois sur la première version d’un roman, c’est vraiment le maximum. Au-delà, je perds toute motivation et le roman se laisse tout doucement mourir.
Parlons partie technique maintenant. J’ai testé pas mal d’applis et je suis finalement tombée sur celle de la Tomate Mécanique qui est vraiment très très chouette. Son avantage, c’est le design assez épuré : une horloge et un minuteur. Et surtout, elle permet de mettre des alertes visuelles et non sonores, ce qui est carrément pratique pour s’éviter une sortie trop violente de la bulle d’écriture lol
Et vous, vous avez déjà tenté ? bigsmile