Imaginez que vous vous promenez en forêt. Vous avez pris soin de vous protéger les bras et les jambes contre les moustiques qui bourdonnent, vous vous êtes aspergés de citronnelle. Et pourtant, aïe, une cheville vient d’y passer. Bien sûr, c’est regrettable, mais il fallait être plus vigilant. Eh bien oui, tout le monde sait que le danger premier de la forêt, ce sont les Champidents, une terrible menace fongique qui n’attend que quelques promeneurs égarés pour enfoncer leurs jolies petites quenottes dans de la chair tendre.
Quel rapport avec l’écriture, me direz-vous ? Ma foi, à priori, aucun. Ah zut, il fallait parler écriture…
Certains naissent avec le virus de l’écriture. Moi, je l’ai attrapé l’année de mes dix ans. Il se trouve que c’est cette année que j’ai quitté la Russie pour la France et que j’ai dû apprendre à penser dans une langue qui n’était pas la mienne. Ainsi, l’écriture a été le parfait moyen de l’apprivoiser, de s’amuser en jouant avec les mots. Et finalement, le jeu ne s’est jamais arrêté.
À mes débuts, j’avais des genres de prédilection. Par exemple, mon tout premier roman qui pouvait prétendre à ce titre était de la fantasy. De la fantasy assez moche, avouons-le. Mais comme c’est ennuyeux de toujours rester dans sa zone de confort, une fois le projet de fantasy moche abandonné, je suis partie voir en SF. Puis en burlesque. Puis en thriller. Puis en policier. J’avoue, il me manque encore le fantastique à mon palmarès. Mais le fait est que la variété dans les genres est sans doute ce qui m’a permis de tenir jusqu’à aujourd’hui. Parce que j’ai découvert que j’aimais virevolter entre de parfaits extrêmes, passant du burlesque au trash en moins de temps qu’il n’en faut à une grenouille pour coasser sept fois.
Et tout ça fait que les histoires se multiplient vite. Vraiment vite. J’avais essayé de les compter à une époque. Après quelques frayeurs, j’ai arrêté. Du coup, sur ce site, vous pourrez retrouver les trucs plus ou moins lisibles. Je compte aussi tenter de ramener un peu à la vie le blog qui agonise depuis de longs mois. J’ai bien dit “tenter” :3
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne visite et vous conseiller de protégez vos chevilles, les Champidents guettent !
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Eh bien, tu sais quoi ? Je trouve cette petite introduction parfaitement immersive. J’en ai appris un peu plus sur toi, bien que je devinais comment aujourd’hui tu es parvenue à une telle excellence dans la langue française. Je ne peux que t’en féliciter et m’inviter parfois à partager ton immense talent.
Juste pour te titiller un peu et ajouter mon petit grain de sel ; ne crois-tu pas que La Septième Face ne pourrait pas être du fantasy burlesque ? Moi, rien que pour toi, j’inventerais cette catégorie. Nanère !
God save the Champidents !!!
Vefree
Bienvenue dans mon antre, Vef :D
Tu sais, tu vas finir par faire éclater mes chevilles avec tes compliments xD Mais eh, qui suis-je pour les refuser ? Merci à toi !
Ah mais La Septième Face est complètement de la fantasy burlesque ! (Ce n’était pas de L7F que je parlais quand j’évoquais mon roman de fantasy moche, hein) Mais si je devais le classer dans un seul genre, ça serait plus de la comédie que de la fantasy. Enfin, je sais pas, je me suis jamais trop posé la question en fait :3 Bref, restons sur de la fantasy burlesque, c’est très bien aussi :D
J’aime beaucoup ton nouveau site en tout cas ! Il faudrait que j’attaque tes autres textes un jour, mais j’ai peur des séquelles…
Merci Mélanie :D
Les séquelles, hein ? J’avoue, c’est un risque. Surtout avec certains de mes spécimens :P