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Retour aux sources
By Svetlana Posted in Les p'tites histoires on 13 mai 2016 0 Comments 5 min read
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60Vous vous rappelez de toutes les fois où j’ai dit que j’allais ramener le blog à la vie ? Mouais, moi non plus mrgreen

Parmi toutes mes histoires, j’en ai une un peu à part. Cette histoire, c’est Balles perdues. C’est pas la plus vieille, c’est pas la plus réussie. Et pourtant, c’est celle qui m’a grignoté le plus de matière grise ces dernières années.

Tout a commencé en automne 2012. Un soir, j’ai eu une vague idée sur une histoire qui se passerait pendant la Révolution russe de 1917. J’ai réfléchi à la forme, j’ai réfléchi au fond. Et j’ai laissé trainer. Mais elle a pas voulu partir. Elle a gratté pendant des jours, des semaines, jusqu’à ce que je craque et remette les choses à plat. Le contexte de la révolution était chouette, oui. Mais contraignant. Il m’obligeait à m’en tenir aux faits, à tenter de ne pas m’éloigner de la vérité historique. Et j’ai donc fait ce que je fais toujours dans ce genre de situation – j’ai basculé sur de la SF, révolutionnaire en l’occurrence.

J’ai commencé un premier jet, quelque chose comme trois ou quatre chapitres. C’était moche. J’ai recommencé, une fois, deux fois. J’ai tenté de la narration à la première personne, au présent. C’était toujours moche. Et un jour, le déclic s’est fait (CLIC). J’avais ma trame, j’avais la direction que je voulais prendre. Et c’était cool. Enfin, presque. Parce que l’idée et les débuts ont trainé pendant encore un an et demi avant que je commence vraiment la rédaction. C’est pendant un PaNo de la Plume d’Argent (un NaNo maison : 50 000 mots à écrire en un mois) que j’ai eu envie de reprendre ce texte. Un mois plus tard, j’avais les 70 000 mots du premier jet (hourra). Bon, c’était moche mrgreen

Ce texte a reposé encore une année avant que je décide de le reprendre et de le corriger. L’écriture au kilomètre peut donner de chouettes trucs, mais dans mon cas, ça avait surtout donné un texte rempli de raccourcis et de tournures pas bien heureuses. Et le plus frustrant, c’était le fait que c’était un premier tome et que je m’étais interdit de commencer le deuxième avant que le premier soit nickel (ouais, HEIN). Et cette correction a été douloureuse. Très douloureuse. En trois mois, j’ai récrit à peu près 75% du roman. Et quand je dis récrit, il faut comprendre viré et écrit à nouveau. J’ai donc à peu près 55 000 mots qui sont partis à la poubelle (larmes de sang). Mais j’avais enfin un premier tome présentable et ça, c’était pas rien lol

J’ai terminé le premier tome en février dernier et j’ai bloqué. Le tome 2 était là, il me tendait ses petits bras et pourtant, j’arrivais pas à le commencer. Alors, j’ai tourné autour, j’ai fait des fiches persos (CHUT), j’ai développé le background de l’univers. Bref, j’ai fait des trucs chiants. Et lors d’un voyage à Budapest il y a un mois, les choses se sont soudain emboitées. Genre toutes seules. Et c’était beau. Depuis, j’ai scribouillé à peu près 30 000 mots, j’approche tout doucement de la moitié et je redécouvre le pied total d’écrire dans cet univers. Parce que ça révolutionne, ça tente de survivre, ça y arrive pas très bien mrgreen

Et aussi, pour la première fois depuis longtemps, j’arrive à envisager l’avenir de cette histoire sans angoisse. A la base, BP devait se décomposer en cinq tomes. Maintenant, il approche gentiment des six. Il y a de très grandes chances qu’à la fin, je me retrouve avec quinze tomes. Mais on va dire que c’est cool lol (zavez vu comme je prends bien les choses ?)

J’ai aussi décidé de revenir vers de la publication feuilletonnante sur la Plume d’Argent. Donc si le coeur vous en dit, vous pouvez découvrir le Tome 1 – La rébellion (terminé) et le Tome 2 – La répression (en cours d’écriture et de publication). Et cette publication en ligne m’a fait un bien fou. Parce que publier sur Amazon et cie, c’est cool, je dis pas. Mais publier en direct, ça permet de communiquer beaucoup plus simplement avec les lecteurs, de voir leurs retours au fil de l’eau, chapitre par chapitre, de voir les trucs qui clochent et ceux qui plaisent, d’angoisser aussi à chaque publi mais de ressentir une ch’tite fierté quand les gens réclament la suite. Et pour les mois que je viens de vivre, je crois que je ne remercierai jamais assez la Plume d’Argent heart

Bon, cet article devient de toute façon beaucoup trop long. Donc je vais le terminer sur un fanart de BP complètement magnifique réalisé par une dessinatrice complètement folle heart

Source : Le Délusoire

Balles perdues écriture


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